12 Sep Fabrication du Pantorouter (plan de Matthias WANDEL)
Fabrication du Pantorouter (plan Matthias WANDEL)
Après la fabrication de la scie à ruban, c’est au tour du pantorouter!! Je ne peux pas continuer sans vous indiquer où sont vendus les plans: idée originale (et géniale) de Mr.Matthias WANDEL pour 18$, vous les trouverez >>ici<<.
Le but de cette construction était aussi de « bien tester » ma scie à ruban, de la mettre à l’épreuve et je n’ai pas été déçu!!
Pour ne pas me perdre dans des explications impossibles, voici la vidéo de démonstration de cette machine, vous allez vite comprendre:
Les plans ont été imprimés à l’échelle, trop la classe 😉
Grâce à ma scie à ruban, cette étape a dû me prendre dans les 2 secondes et demie 😉
Les glissières sont de simples rails de tiroir.
J’ai d’abord poinçonné le rail avant de le percer.
Grâce au jeu naturel entre les vis et les rails, le positionnement peut se faire très facilement pour arriver à avoir 2 rails parfaitement parallèles.
La partie arche étant trop grande pour tenir sur une feuille A4, me voici lancé dans l’assemblage de 4 feuilles. Le logiciel d’impression et de mise à l’échelle ajoute naturellement un repère d’impression en quadrillant les pièces.
Une seule planche de parquet a été utilisée pour réaliser toutes les pièces du bâti.
Pour tenir les 90°, je me suis calé sur les bords de mon plan de travail.
Toute la partie articulation est « accrochée » aux pièces que vous voyez ici. La difficulté est de les aligner parfaitement. Pour cela il faut placer la tige au travers de toutes ces pièces, mais pendant le vissage, il se peut qu’elles bougent. Il faut donc dévisser, aligner, revisser… encore et encore… Jusqu’à ce que la tige puisse coulisser sans trop forcer, signe d’un très bon alignement.
Pour le placement de l’arche, rien de compliqué, là c’est marteau pour marquer la planche de CP.
Placement des butées et du bâti.
J’avais besoin d’une entretoise, alors j’ai sorti mon jeu de scie cloche et j’ai taillé dans une chute de planche.
À droite du taraud, une poignée que j’ai « tournée ». Pour la monter sur le manche, j’ai simplement percé puis taraudé le trou. Montage par vissage.
Comme j’ai dit lors de la fabrication de la scie à ruban, « il n’est pas nécessaire d’être précis tout le temps, juste quand il le faut ». Ici c’est aussi le cas, c’est Le moment de l’être, du coup pied à coulisse oblige. Il faut que sur cette pièce, les deux tiges soient parfaitement parallèles.
J’ai eu beaucoup de chance, avec cette petite tricherie, ma porte-défonceuse est devenue parfaite.
Par mesure de sécurité, après séchage j’ai revérifié le nouvel ajustement.
L’autre point important est qu’il n’y est pas de vrille de cette pièce, donc pour s’en assurer j’ai utilisé 4 pots à peinture. La pièce n’ayant pas bougé d’un poil, j’étais bon pour passer à la suite 😉
Rien à dire ici, mise à part la fin proche de la construction (et le bordel sur l’établi!)
Pour « fixer » la tige filetée dans le maxi écrou, je devais percer celle-ci. Mais comment? BOOOMM: idée!! J’ai percé une chute de part en part, calé la tige et avec la perceuse, tranquillement fait mon travail sans que cette tige ne bouge… « Pas con!! »
Après placement des accessoires, voici le résultat, plutôt sympa non?
La même de derrière.
En seulement 4 réglages, c’est à dire 4 fois « démontage, ponçage et remontage », ma machine est réglée!!
J’ai réussi à sortir mon premier assemblage « de menuisier »: TENON-MORTAISE, en quelques minutes…
Merci Matthias pour les plans de cette machine et merci moi pour l’avoir fabriqué!